Housta, le combat continue…

Brabant Wallon – Station d’épuration à Braine-le-Château

Suite à décision du Ministre Antoine d’octroyer le permis unique à l’Intercommunale du Brabant wallon pour la station d’épuration sur le site de Housta à Braine-le-Château, les Réserves Naturelles – Natagora, ADESA et les riverains soutenus par Inter-Environnement Wallonie ont introduit début novembre un recours au Conseil d’Etat (recours en annulation et en suspension).

En effet, depuis l’introduction de ce dossier et à toutes les étapes de la procédure, nos associations marquent leur opposition non pas à la station d’épuration pour le Hain mais bien au choix du sitede Housta comme lieu d’implantation. D’autres alternatives plus adéquates, étudiées notamment par l’étude d’incidences, existent !

Pour rappel, la demande de l’IBW a fait l’objet de nombreux avis défavorables (CWEDD, CRAT, DNF, Fonctionnaire délégué de la Région wallonne) ce qui a conduit au refus de la commune. L’IBW a ensuite introduit un recours auprès du Ministre qui, malgré un rapport de synthèse défavorable, a octroyé le permis sans apporter d’éléments neufs au dossier.

Nous continuons d’affirmer que l’implantation sur ce site est inappropriée à plus d’un titre :

  • Le site est en réserve naturelle et zone humide d’intérêt biologique reprise dans le site Natura 2000 BE 31001.
  • Au-delà de cet intérêt naturel incontestable, il présente un intérêt paysager indéniable dont atteste son affectation au plan de secteur et son inscription parmi les périmètres d’intérêt paysager identifiés par ADESA et est en vue de la Ferme de la Motte, ferme classée du 16 ième siècle.
  • Le projet influe également sur un ensemble d’habitations non négligeable.
  • Par ailleurs, le site est excentré par rapport à la vallée du Hain et nécessite un relevage des eaux usées de 24 mètres, ce qui, par le gaspillage énergétique qui s’ensuit, est contraire au développement durable.

Différents éléments avancés dans le permis octroyé nous ont conduits à l’introduction de ce recours. Notamment, le fait qu’une incidence sur la zone Natura 2000 a bien été reconnue par l’étude d’incidences, contrairement à ce qu’affirme l’arrêté ministériel octroyant le permis. Partant de là, des sites alternatifs crédibles existant, un de ceux-ci doit être choisi.

Comme lors de nos précédentes démarches, nos associations demandent que le site de Housta, pour toutes ses qualités intrinsèques, soit préservé et que le choix de l’implantation de la station se fasse parmi les solutions alternatives existantes.

Contacts et informations sur le dossier :
Christiane Percsy (02/654.18.44),
Elise Poskin (081/830.338),
Lionel Delvaux (081/25.52.95)