La betterave de la discorde : néonics stop ou encore ?

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La betterave de la discorde : néonics stop ou encore ?

Introduction

En avril 2018, les Etats membres de l’Union Européenne ont pris la décision d’interdire trois produits de la famille des néonicotinoïdes (NNI) fabriqués par les géants Bayer et Syngenta, sur toutes les cultures de plein air. Et ceci en raison de leur toxicité avérée, depuis des décennies, sur l’ensemble de l’entomofaune dont les pollinisateurs.

Malgré cette interdiction, les ministres successifs en charge de l’Agriculture, Denis Ducarme et David Clarinval, délivrent chaque année des dérogations pour l’usage de ces substances sur les cultures de betteraves sucrières et de chicorées. Ils motivent ces autorisations par la présence de pucerons porteurs du virus de la jaunisse de la betterave sur le territoire et par ce qu’ils considèrent comme une « absence de solution alternative aux NNI sur le marché »1.

Schéma récapitulatif reprenant les 3 NNI interdits au niveau européen (l’imidaclopride, la clothianidine et le thiamethoxam) et les produits commercialisés correspondants. Source : ANSES.

Si d’autres filières peuvent s’en passer, pourquoi la production sucrière aurait-elle spécifiquement besoin de produits dont la nocivité n’est plus à démontrer ? IEW focalise ici sa réflexion sur ce secteur, l’« épidémie de jaunisse »mobilisée comme levier politique et les alternatives potentielles pour s’en défendre.

Pour ce faire, nous avons dialogué avectrois agriculteurs  sur l’interdiction des NNI et son impact sur leurs productions. Deux d’entre eux travaillent avec des méthodes dites « conventionnelles », un troisième pratique une agriculture biologique. Les éléments échangés sont repris en respectant un souhait d’anonymat. Nous avons également ajouté à notre analyse des propos d’autres agriculteurs recueillis dans des articles de presse externes.

Secteur sucrier belge : de l’âge d’or à la suffocation

Ce secteur est sous tension, depuis plusieurs années, comme en témoigne le repli constant des surfaces betteravières. Un nombre grandissant d’agriculteurs abandonnent cette culture, dégoûtés par une conjoncture difficile.

Pourtant, il fut un temps où la production sucrière drainait la richesse de la terre vers ses cultivateurs. Dans les années 60 et 70, on parle de « somptueux quotas » de production belge. « Il y a un siècle, on évaluait la qualité d’un fermier à la grandeur de son tas de fumier ! Une ou deux générations plus tard, c’était l’importance du quota betteravier qui était déterminant pour les banques quant à l’octroi de crédits.»2

Les prix attractifs de vente de la betterave agiront en catalyseur et façonneront activement nos paysages ruraux. A cette époque, un grand nombre d’agriculteurs se lancent dans cette culture et se perfectionnent au fil du temps, au point de ranger la Belgique parmi les « meilleurs betteraviers de la planète. »2 Ces cultivateurs se transmettent leurs savoir-faire multiples, dits « traditionnels », de génération en génération. Leurs compétences évoluent en concomitance avec le développement de biotechnologie, du travail des sélectionneurs et des constructeurs de matériel.

En fait, le secteur du sucre a été relativement préservé de la mondialisation complète des denrées alimentaires jusqu’en 2017. A cette date, un pivot économique majeur l’a propulsé dans le grand bain : l’abolition des quotas sucriers européens. Auparavant, ce marché était considéré comme particulièrement « protecteur » grâce à des quotas visant à réguler la production des états membres, et donc indirectement, les prix minimums de vente. C’est désormais le cours mondial qui détermine le prix sans prise en compte des écarts de coûts de production.

Or la libéralisation du marché a engendré une surproduction mondiale du sucre, suivie d’un effondrement des prix de vente.3 Si la promesse de produire en plus grande quantité a été respectée, l’acquis passé de protection du revenu s’est, quant à lui, évaporé dans un mirage de liberté économique.

Au fil du temps, l’agriculture sucrière belge s’est dirigée vers des monocultures aux étendues toujours plus vastes et plus productives. A coup d’emprunts colossaux, les cultivateurs se sont munis de machines de production aux performances décuplées, dont chacune vaut le prix d’une maison.2

Outre le marché mondial, le prix final d’achat de la betterave est fixé par les grands groupes industriels qui la transforment en un produit fini, le sucre blanc. En Belgique, toute la production, et les règles qui la régissent, sont instaurées par deux entreprises sucrières : Iscal Sugar et la Raffinerie Tirlemontoise. Cette disposition en « oligopole » interroge sur la marge de manœuvre qui est laissée aux cultivateurs. 3

Si l’industrie parle d’une « mutualisation des risques »5, entre ses avoirs et ceux des agriculteurs, ces derniers ne tiennent pas le même discours. Ils témoignent d’un étranglement financier en pointant du doigt leurs interlocuteurs regroupés en fédérations. « (…)Cette union fait aussi leur force auprès du monde politique lorsque celui-ci doit choisir entre la défense des intérêts unifiés de l’industrie ou des intérêts dispersés des agriculteurs »4.

Couplée à la dévaluation, l’industrie demande désormais de livrer des betteraves présentant une teneur de 17 à 18% de sucre contre 16% pratiqué historiquement. Conséquence ? Il faut livrer plus de matière première pour respecter ces nouvelles normes.3 Elle impose également ses variétés et les périodes d’arrachage induisant généralement un allongement excessif de la campagne de récolte.3  Ceci peut fortement appauvrir les sols.

Pour honorer ces contrats, basés sur un prix qui a été divisé par deux en quelques années (de 55€/tonne à 25€/tonne actuellement)3, la rentabilité des cultures se doit d’être maximale, peu importe les conditions climatiques et l’éventuelle action de ravageurs.3 Dans le cas contraire, ces mêmes documents stipulent que l’agriculteur perd « dans un premier temps 50 % et, à terme, la totalité de son droit de production »2, souvent acquis chèrement.

En 2016, le projet de sucrerie coopérative de Seneffe, a démontré une volonté forte des cultivateurs de se réapproprier la gouvernance de leur production. Malheureusement, les banques, pour ne citer qu’elles, ont été frileuses à l’idée de soutenir un collectif et non, comme c’est habituellement le cas, un ou deux investisseurs importants. Ce projet avorté aura eu le mérite de semer un nouveau champ des possibles dans le paysage sucrier belge.

C’est dans ce contexte socio-économique que l’interdiction des néonicotinoïdes vient s’ajouter. Les agriculteurs que nous avons rencontrés soulignent cet impact circonstanciel des réglementations :

 « Le vrai problème c’est que la culture ne rapporte plus un rond. Les prix de vente sont tellement bas ». « Et pour ce qui est des NNI, 90% des agriculteurs qui m’entourent ont déjà arrêté d’en utiliser. La réglementation nous oblige à éviter toute plantation mellifère, comme la moutarde ou le colza, après la récolte d’un champ de betteraves -avec NNI- parce que c’est dangereux pour les abeilles et autres. » (Agriculteur interviewé)

« A ce stade, Les utiliser ça complique plus qu’autre chose notre travail. » L’un d’eux, gestionnaire de parcelles biologiques, conclut : « Faut donc bien comprendre que les dérogations, elles ne concernent qu’un tout petit nombre de très grandes exploitations. » (Agriculteur interviewé)

La jaunisse virale de la betterave : élément perturbateur ou levier politique ?

Par sa haute teneur en sucre, la betterave sucrière est très appétante pour les pucerons, porteurs, notamment, de la jaunisse virale. Cette dernière peut engendrer des pertes en kilogramme de racines et des pertes en pourcentage de sucre.

En 2019, le  pourcentage  d’une  surface  infectée  par la jaunisse virale dépassait  rarement  5%  dans un même champ. Parmi ces 5%, les surfaces infectées présentent, en moyenne, des pertes de rendement de 24%. Ceci équivaut à une perte moyenne de rendement en tonne de sucre de 1,2% lorsqu’un champ est contaminé.10

Champ contaminé par la jaunisse virale en France. Source : INRA.

François Thaury, consultant pour des industries agroalimentaires (Agritel), décrit la saison betteravière 2020-2021 « comme une des plus compliquées en Europe (…)». A titre indicatif, « la production de sucre blanc française devrait être inférieure à 4 millions de tonnes, d’après les dernières estimations, contre 6,2 millions en 2017-2018 après la sortie des quotas. » selon lui, cela donnerait une idée de la prévalence de la jaunisse.6

Cependant, dans cette analyse, il convient de distinguer le rendement par hectare, impacté par la jaunisse, et la surface totale dédiée à une filière sur un territoire donné. Cette dernière étant fortement influencée par l’abandon massif des cultures. Au risque de mobiliser un argument similaire à l’industrie agroalimentaire concernant la mortalité massive des pollinisateurs : la multifactorialité d’un déclin.

En fait, les plants de betterave sont sensibles à la jaunisse sur une fenêtre de temps bien précise. A partir du « stade 12 feuilles » de la plante, les risques deviennent minimes Le principal facteur intervenant dans la perte de rendement est donc le moment de l’infection. 7 Ceci met en lumière l’importance de la période de semis dont la planification revient, désormais, majoritairement aux industriels.

Or, les risques d’attaque précoce sont plus élevés lorsque les conditions climatiques sont favorables à la pullulation des pucerons : des automnes et hiver doux, permettant une population printanière importante. En outre, un printemps chaud et sec favorise leur développement rapide.7

En Belgique, les effets des changements climatiques impactent fortement la prévalence des maladies transportées par les pucerons. Sur le plan mondial, ils redistribuent déjà l’échiquier économique du sucre. Actuellement, la production de la Thaïlande, est fortement frappée par des problèmes généralisés de sécheresse. Le Brésil, producteur incontournable, va potentiellement subir l’impact du phénomène météorologique la Niña qui provoque également une sècheresse accrue sur l’ensemble de l’Amérique latine.6

Les alternatives aux NNI 

Méthodes de cultures et agrochimie, vision croisée ?

Soulignons la connotation particulière que revêt le terme « épidémie », dans ce cas de figure, en comparaison des termes « maladie » ou « pathologie ». Ces mots, qui différent par leur définition scientifique, endossent aussi un potentiel transformatif tout autre au sein des débats publics. L’emploi du terme « épidémie » constitue un levier politique puissant induisant la mise en place d’actions politiques fortes, souvent mal acceptées en temps  « normaux ».

Selon les arguments sélectionnés, les conclusions de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), qui ont servi de base aux dérogations françaises, sont régulièrement mobilisées soit par les acteurs favorables à celles-ci, soit par leurs détracteurs. Elle conclut que dans « 78% des utilisations des NNI, au moins une solution alternative non chimique existe »mais stipule aussi que « dans le cas de la betterave sucrière, il n’existe aucune alternative chimique ou non chimique valable ».8

Cependant, la méthodologie, sur laquelle ces conclusions ont été construites, repose sur l’évaluation de l’efficacité d’une molécule ou d’une pratique prises séparément, et non sur le potentiel d’une synergie des techniques. Intrinsèquement, ce référentiel binaire exclut l’évaluation de pratiques transversales assurant la résilience des écosystèmes. Les filières biologiques et l’agriculture de conservation des sols ne sont donc pas réellement envisagées.

En guise de conclusion, l’ANSES souligne d’ailleurs l’importance de complexifier son analyse et déclare que « contre les ravageurs, aucune méthode prise séparément n’est suffisamment efficace ».

Une focalisation sur des alternatives chimiques amènerait l’Histoire à se répéter car « il est impossible de désigner une ou plusieurs molécules chimiques dont le profil de risque serait moindre »8. Cette absence d’alternative chimique pertinente est confirmée par les agriculteurs que nous avons rencontrés : « Sans les semences enrobées (NNI), il faut mettre des insecticides par spots. Cela marche une fois sur deux. Des fois cela booste même les populations de pucerons. On est obligé de revenir à des pulvérisations avec des produits qui présentent une certaine rémanence. Parce que s’ils ont une rémanence moindre, là c’est pire, c’est l’explosion de pucerons assurée.»

Cette réalité a été mobilisée pour assurer la perpétuation des moyens chimiques, qu’ils s’agissent des NNI ou d’autres produits comme les pyréthrinoïdes, mais pourrait, tout autant, initier un changement profond de paradigme de culture.

Si l’ensemble des acteurs espèrent, qu’au long terme, des variétés de betteraves résistantes à la jaunisse seront développées, il est primordial que les alternatives envisagées ne reposent pas uniquement sur les mêmes géants phytopharmaceutiques. Ceux-là mêmes qui produisent les pesticides, progressivement interdits, les médicaments pour soigner les maux qui en découlent et les variétés génétiques des plantes cultivées.

Un agriculteur « conventionnel » qui surnomme ces entités les « phytomans » souligne avec philosophie cette omniprésence : « Ces gens-là, ils nous accompagnent de la naissance à notre lit de mort. Tu es avec eux, la journée, quand tu sèmes ton champ. Tu es avec eux, le soir, quand tu regardes ta table de nuit. Les médocs qui sont dessus c’est aussi eux qui les ont produits ». (Agriculteur interviewé)

La résilience des agro-écosystèmes comme alternative systémique ?

Lors de notre rencontre, on nous a aussi glissé « Quand on utilise de la chimie à l’excès, vous enlevez un pion et c’est tout le château de cartes qui tremble. Il faut voir le lien fort entre le sol et la culture et entre l’environnement et la culture ». (Agriculteur interviewé)

La résilience des écosystèmes repose sur la diversité du vivant, du sol aux strates végétales plantées. Par les interactions qui prennent place entre ces compartiments vivants. Cette dernière agit en « effet tampon » lorsque des éléments perturbateurs surviennent, comme une vague de sécheresse et/ou la prolifération de ravageurs. Dès lors, Elle est un indicateur de santé des milieux agricoles.

Dans cet équilibre, la vie du sol constitue un pilier fondamental. Elle se compose des macro et microfaunes qui assurent une série de processus physico-chimiques liés à la fertilité des sols.En outre, les réseaux de mycorhizes maximisent les échanges de nutriments. L’ensemble de ces éléments a, indirectement, un impact sur l’immunité des végétaux cultivés.

A ce titre, les pratiques de conservation des sols, comme la bonne gestion des engrais verts, ou le non labour, sont particulièrement intéressantes. Les plantes qui enrichissent la terre doivent, par contre, être retirées au moment adéquat avant qu’elles ne deviennent« le 5 étoiles du parasitisme ».

Le redéploiement d’un écosystème diversifié abritant, notamment, des « insectes auxiliaires », consommateurs voraces de pucerons, constitue un autre levier important.

Coccinelle s’apprêtant à prendre un repas de pucerons. Source : La Salamandre.

La pression des pucerons semble moindre dans les cultures biologiques9, riches en prédateurs comme les coccinelles, les cantharides ou les chrysopes. Ceci serait dû, entre autres, aux cycles de reproduction de ces organismes.

Les pucerons présentent une courbe de prolifération exponentielle, grâce à une reproduction asexuée qui s’apparente au clonage, la parthénogénèse, et à un développement particulièrement rapide des juvéniles, influencé par les conditions météorologiques. A contrario, les coccinelles, par exemple, se reproduisent après des transformations plus lentes, de la larve au stade adulte.

Après l’ajout de pesticides, il faut plusieurs semaines pour que des populations viables de prédateurs se réinstallent. Alors que les pucerons peuvent reformer des populations constituées de centaines d’individus en 2 ou 3 jours.

Cette temporalité implique un effet rebond des traitements chimiques, avec des pics de pullulation qui surviennent après quelques jours. Paradoxalement, il serait donc plus efficace de garder une population constante de pucerons que de les éliminer par vague.

Dans cette optique, les méthodes agro-environnementales, comme la mise en place de bandes enherbées tous les 50 mètres, sont particulièrement propices au maintien des auxiliaires de culture.

Ces méthodes sont d’autant plus efficaces si elles s’intègrent dans une gestion globale du territoire. En effet, la pression exercée par une classe de ravageurs est directement liée à la surface interconnectée de monocultures sensibles. Les immenses champs de betteraves, en Hesbaye par exemple, constituent des foyers difficilement contrôlables sans agrochimie lourde.

Enfin, certaines pratiques culturales renforcent la résilience face aux pathogènes. Au vu de la sensibilité de la betterave dans ses stades précoces, des semis tardifs sont recommandés. La croissance de la betterave étant ralentie par le froid. En outre, les désherbants peuvent stresser les plantes en pleine croissance. Une plus grande rotation des cultures a également pour effet de limiter la prolifération de certains ravageurs.

Dans ces processus, l’agriculture dite « conventionnelle » recèle aussi de multiples savoir-faire. Il y a lieu de maximiser son intégration de la biodiversité avec les connaissances de ses exploitants. A ce propos, on nous a fait part d’un « découragement face aux excès dans les deux sens, du conventionnel et de l’environnemental. Une légère intervention en cas de pic de pucerons ne déstabilise pas l’environnement. C’est mieux d’utiliser un peu d’insecticides foliaires que des néonicotinoïdes. » (Agriculteur interviewé)

Conclusion

Face à la propagation de la jaunisse virale, l’interdiction des NNI vient pousser dans ses retranchements un corps de production mis à mal, notamment, par de lourdes intempéries financières. Bien plus qu’un château de carte agrochimique, les agriculteurs ont besoin d’un travail politique de fond axé sur la réinstauration d’un marché économique davantage ancré dans des choix d’usage

Un renforcement des aides financières étatiques allouées aux agriculteurs favorisant la résilience des agro-écosystèmes ainsi que des subsides palliant les pertes dues à la jaunisse permettraient également de renforcer cette transition. Cependant, le monde agricole aspire, comme tout un chacun, à façonner son avenir avec le fruit de son travail et pas uniquement « grâce » à des aides palliatives.

En outre, il est central que les pouvoirs publics puissent, par des outils institutionnels adéquats, se réapproprier pleinement leurs fonctions de conseillers techniques et économiques des agriculteurs. Ce rôle étant, à l’heure actuelle, essentiellement endossé par les firmes phytopharmaceutiques.

Au sein de l’interminable débat des NNI, stop ou encore, on voit en filigrane deux graines sur le point de germer. L’une, enrobée d’une nouvelle chimie, et l’autre, qui nous obligera à réinstaurer la culture des terres de manière inclusive. Laquelle choisirons nous ?

Commentaire et références

  1. Communiqué de presse publié sur la page du Mouvement Réformateur (MR) le 27/04/2018. Disponible sur : https://www.mr.be/ducarme-veut-une-sortie-des-neonicotinoides-avec-phasing-out/
  2. André Jadin dans « Betteraves: grandeur et décadence », article publié dans le Sillon Belge le 3/03/21. Disponible sur : https://www.sillonbelge.be/7185/article/2021-03-03/betteraves-grandeur-et-decadence
  3. Propos de Johan Balland, cultivateur de betteraves, repris dans l’article « Secteur sucrier en Belgique : la coopérative comme alternative au modèle industriel traditionnel » écrit par A. Gonzalez publié le 27/10/2020 par la RTBF. Disponible sur : https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_secteur-sucrier-en-belgique-la-cooperative-comme-alternative-au-modele-industriel-traditionnel?id=10612703
  4. Article « Sucrerie de Seneffe : ou l’étincelle qui met le feu aux poudre » publié dans le Sillon Belge le 22/03/2019, signé par « Un agriculteur pour tous les agriculteurs ». Disponible sur : https://www.sillonbelge.be/3966/article/2019-03-22/sucrerie-de-seneffe-ou-letincelle-qui-met-le-feu-aux-poudres
  5. Propos de Brieuc Vandeleene, porte-parole d’Iscal Sugar, repris dans l’article « Secteur sucrier en Belgique : la coopérative comme alternative au modèle industriel traditionnel » écrit par A. Gonzalez publié le 27/10/2020 par la RTBF. Disponible sur : https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_secteur-sucrier-en-belgique-la-cooperative-comme-alternative-au-modele-industriel-traditionnel?id=10612703
  6. Interview de François Thaury, consultant chez Agritel et spécialiste du marché du sucre, par journaliste dans la revue Pleinchamp. Disponible sur : https://www.pleinchamp.com/actualite/le-point-des-marches-sucre-un-rebond-considerable-des-cours-depuis-le-premier-confinement
  7. « Le bilan jaunisse après cette première année sans néonicoti-noïdes dans l’enrobage des semences de betterave sucrière » Rubrique rédigée sous la responsabilité de l’IRBAB, par Kathleen Antoons. Disponible sur : https://www.irbab-kbivb.be/wp-content/uploads/2019/11/Betteravier-Jaunisse.pdf
  8. Rapports de l’Anses « Risques et bénéfices relatifs des alternatives aux produits phytopharmaceutiques comportant des néonicotinoïdes » comportant 3 tomes, publiés en 2018. Les trois tomes sont disponibles sur : https://www.anses.fr/fr/content/travaux-de-l%E2%80%99anses-sur-les-n%C3%A9onicotino%C3%AFdes
  9. Article de Heloise Vinale publié le 17/12/20 par la RTBF. « Un dangereux néonicotinoïde ré-autorisé pour la filière betteravière belge: y a-t-il des alternatives? » Disponible surhttps://www.rtl.be/info/magazine/science-nature/derogation-pour-utilisation-neonicotinoides-par-secteur-betterave-sucriere-malgre-les-effets-nefastes-1264293.aspx
  10.  « Techniques culturales betteravières » écrit par Kathleen Antoons, Institut Royal pour l’amélioration de la betterave asbl (IRBAB asbl). Disponible sur : https://www.irbab-kbivb.be/wp-content/uploads/2019/11/Betteravier-Jaunisse.pdf

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