Fascisme et populisme frappent à nouveau à nos portes. C’est généralement nié ou minimisé, car il n’est pas toujours aisé de débusquer ces idéologies et, par ailleurs, la peur peut susciter le déni. Comment les reconnaître ? Comment ces néofascismes se positionnent-ils face aux défis climatiques et de la biodiversité (un encart spécial Rassemblement National en fin d’article) ? L’écologie est-elle aujourd’hui au fascisme ce que le canari dans la mine était au coup de grisou (Stéphane Foucart) ?
« L’Union européenne, gangrenée par les dénis climatiques des extrémistes et des populistes, vient, elle aussi, de troquer son obsession verte par un tout à la défense et à l’industrie ».
Béatrice Delvaux, éditorialiste en chef au Soir, au lendemain d’un accord ( ?) à la COP29, accord qui a tout d’une injure aux pays du sud, alimentant un dangereux ressentiment.
« Elle ont besoin l’une de l’autre , Ursula Von der Leyen est une femme pragmatique guidée par un dessein politique. Et Giorgia Meloni est utile à la réalisation de ce projet« , explique le sénateur du Parti démocrate (centre gauche), Filippo Sensi. «En échange, la présidente de la Commission soutient Meloni dans ses efforts de dédiabolisation et de reconnaissance internationale.»1
Dans une chronique des pages Planète du journal Le Monde du 17/11/2024, chronique intitulée « Les habits neufs du fascisme »2, Stéphane Foucart s’inquiète du fait que Donald Trump, malgré tous les propos à caractère fasciste tenus durant sa campagne, continue à être présenté comme un « conservateur un peu radical et fantasque, un simple réactionnaire au verbe décomplexé qui souhaite relancer l’économie américaine ».
Il attribue cet état de fait à la difficulté à identifier le fascisme, et, s’appuyant sur une publication d’Umberto Eco – Reconnaître le fascisme3 – il tente de cerner les caractéristiques de cette idéologie habillée de neuf.
Aux caractéristiques classiques du fascisme (nationalisme, virilisme, frustration des classes moyennes, … – il y en aurait 14 selon Eco, voir encart ci-dessous), il ajoute : la guerre à outrance à l’environnement et aux défenseur·euses de l’environnement. « Les fascismes émergents sont devenus les compagnons d’une idéologie libertarienne qui prône le démantèlement de l’État, la dérégulation totale de l’activité industrielle, et la poursuite sans entraves de la destruction de la nature et du climat ».
Umberto Eco met en garde contre la facilité avec laquelle le fascisme peut réapparaître sous des formes nouvelles et insidieuses. Il écrit : « Le fascisme éternel peut revenir sous les déguisements les plus innocents. Notre devoir est de le démasquer et de pointer du doigt chacune de ses nouvelles formes – chaque jour, dans chaque partie du monde ».
C’est précisément ce que tente, dans sa chronique, Stéphane Foucart. Il y avance une proposition des plus inquiétantes. Reprenant l’analyse d’Eco qui explique que, dans une perspective fasciste, « il n’y a pas de lutte pour la vie, mais plutôt une vie pour la lutte », Foucart fait l’hypothèse que dans sa forme émergente, le fascisme consiste non seulement à combattre les gauchistes, les wokes, les étrangers… mais aussi « la nature qui devient un ennemi » (souligné par nous). Il deviendra dès lors concevable de réclamer des populations « qu’elles consentent à s’affronter à toujours plus de catastrophes, à toujours plus d’adversité. Voire de faire bientôt de celles-ci un élément de cohésion et de mobilisation nationales ». Cohésion et mobilisation donc, non pas pour empêcher les catastrophes qui, dans ce cas de figure, vont nécessairement avoir lieu, mais pour faire face à leurs dramatiques conséquences en occultant qu’il eut été possible de les éviter. Et en acceptant donc les « dégâts », tant dans l’environnement qu’en termes de vies humaines, ce qui est juste criminel sachant, en outre, que ce seront les plus pauvres qui seront les plus touchés. Dans la foulée de la COP29, cela reviendra à laisser mourir le « sud global » tout en organisant sous le couvert d’une solidarité/charité des opérations humanitaires ponctuelles et totalement insuffisantes qui serviront de greenwashing aux Etats occidentaux.
« Désinhibition épistémologique (déni du vrai), géopolitique (déni du droit) et enfin écologique (déni du sol) : la réélection de Trump adoube ce mépris du savoir-vivre environnemental que manifeste chaque jour notre autisme consumériste. Ainsi, plus les signes de la finitude de notre civilisation s’accumulent, plus se renforce cette pensée magique qui prétend résoudre nos problèmes en leur déniant toute réalité… » (Jean-Yves Heurtebise, docteur en philososphie)
Stéphane Foucart invite alors à s’inquiéter de la trajectoire prise par bon nombre d’États européens et se demande si « l’écologie n’est pas aujourd’hui au fascisme ce que le canari dans la mine est au coup de grisou ».
Selon Umberto Eco
Les quatorze traits principaux du fascisme, qu’il appelle “Ur-Fascisme” ou “fascisme éternel”, sont :
- Le culte de la tradition : la vérité a déjà été énoncée et on se contente d’interpréter son message obscur. Il ne peut y avoir d’avancée du savoir.
- Le rejet du modernisme : le fascisme s’oppose au développement rationaliste issu des Lumières. Penser est une forme d’émasculation.
- Le culte de l’action pour l’action : la réflexion est considérée comme une forme d’émasculation.
- Le désaccord est une trahison : l’esprit critique est rejeté car il opère des distinctions.
- La peur de la différence : le fascisme est intrinsèquement raciste et xénophobe.
- L’appel à la frustration sociale : le fascisme s’adresse souvent à une classe moyenne frustrée.
- L’obsession du complot : les partisans doivent se sentir assiégés, d’où l’appel à la xénophobie.
- L’ennemi est à la fois fort et faible : une rhétorique fluctuante présente l’ennemi comme simultanément puissant et faible.
- Le pacifisme est une collusion avec l’ennemi : la vie est perçue comme une lutte permanente.
- Le mépris pour les faibles : l’élitisme est un aspect typique de toute idéologie réactionnaire.
- Le culte de l’héroïsme : chacun est appelé à devenir un héros, ce qui est lié au culte de la mort.
- Le machisme : cela implique le mépris des femmes et l’intolérance envers les comportements sexuels non conformes.
- Le populisme sélectif : le leader se présente comme l’interprète de la volonté commune.
- La novlangue : utilisation d’un vocabulaire pauvre et d’une syntaxe rudimentaire pour limiter la pensée critique.
Selon Umberto Eco, il suffirait qu’une seule d’entre elles soit présente pour « faire coaguler une nébuleuse fasciste ». Comme le précise Antonio Scurati, spécialiste de Mussolini, Eco a affirmé que la diffusion et l’influence du fascisme italien dans le monde et dans le temps dépendrait du fait qu’il ne possède aucune quintessence et « même pas une simple essence », une caractéristique qui fait de lui un « totalitarisme fuzzy », c’est-à-dire un ensemble flou, aux contours imprécis ; un jeu dont on peut donc jouer « de mille façons » différentes et qui possède en son sein de nombreuses incohérences, confusions et contradictions.
Cet appel à s’armer pour démasquer le fascisme m’a incité à lire un manifeste, publié en septembre 2024, et écrit par un autre expert italien du fascisme : Antonio Scurati4. Les penseurs italiens s’intéressent particulièrement au fascisme, notamment parce qu’il est né en Italie avec Mussolini et que l’Italie semble ne pas avoir tiré les leçons de son passé avec la résurgence à sa tête d’un parti néofasciste. Scurati émet à ce propos l’hypothèse que l’Italie n’a pas procédé à un travail de reconnaissance profonde de ce qui s’est déroulé sous Mussolini, contrairement à l’Allemagne pour la période hitlérienne.
Scurati : « Ma théorie est la suivante : qu’ils soient italiens, espagnols, français, allemands, brésiliens ou américains, les mouvements, les partis et surtout les leaders politiques qui défient aujourd’hui la démocratie sous la forme qui nous est familière – la pleine démocratie, la démocratie parlementaire libérale – en élaborant ou en utilisant des formules intimement contradictoires, telles que la « démocratie autoritaire », ne descendent pas du Mussolini fasciste. Ils descendent, en revanche, du Mussolini populiste. En effet (…) Mussolini ne fut pas seulement l’inventeur du fascisme (…), il fut aussi le concepteur de la pratique, de la communication et du leadership politique que nous nommons aujourd’hui le « populisme souverainiste » » (p35). Notons que cette distinction n’est pas opérée par Eco qui rassemble les deux dans sa réflexion. Scurati souligne que si le fascisme historique ne reviendra pas tel quel, sa composante populiste est déjà de retour au pouvoir dans plusieurs pays, y compris l’Italie. Cette forme de “néo-mussolinisme” représente une menace sérieuse pour les institutions démocratiques, même si elle n’atteint pas (encore) le niveau de violence du fascisme historique. Il craint aussi que la notion de fascisme éternel de Eco n’occulte les évolutions de ces dérives.
« La menace qu’il (le populisme ou le fascisme en civil) fait peser sur la démocratie libérale aujourd’hui n’a pas les caractéristiques d’une attaque frontale comme c’était le cas il y a cent ans. Elle est plus sournoise, oblique, quotidienne. Il ne s’agit pas d’une menace existentielle immédiate. Elle n’implique pas la suppression du système démocratique mais l’appauvrissement qualitatif de la vie démocratique. Elle ne vise pas la tête, ni même le cœur. Elle frappe comme un couteau dans le ventre. La mort est lente, par exsanguination. »5
Ces nuances, certes pertinentes, ne mettent pas à mal le fond de la question ni notre modeste intention de simplement apporter des éléments descriptifs du fascisme/populisme pour en reconnaître l’émergence.
Scurati tente donc de dégager des traits caractéristiques « susceptibles de définir la physionomie politique du populisme et, surtout, la forme de son leadership ». Il en dégage six.
- La personnalisation autoritaire. « Je suis le peuple » et, simultanément, « Le peuple c’est moi ». « Ce moi omnivore précède toute pensée, toute argumentation, tout programme ; il comporte une forte accentuation personnaliste de la proposition politique dans son ensemble. » (p63)
- La polémique antiparlementaire. Le Parlement est le sanctuaire de l’art long et lent qu’est la démocratie, « le temple de sa beauté fragile ». Pour les populistes, il est le lieu de complications inutiles, de corruption et de tromperie, un frein au processus de décision politique. Ces attaques contribuent à discréditer la démocratie, à lentement saper ses fondements.
- Mener en suivant. Ce principe révèle « un leader qui, loin de s’imposer comme un guide visionnaire marchant à la tête de ses troupes, se fait l’interprète, l’amplificateur et le manipulateur des humeurs, des colères et des angoisses de la foule. (…) Le leader populiste ne donne pas d’ordres, mais se fait l’écho des ordres déjà présents dans l’esprit de la foule. Un véritable ventriloque de la peur, qui s’empare des cris et des chuchotements qui parcourent les rues, les bars, les réseaux sociaux – et les transforme en une parole politique percutante. Une parole fondée sur la colère, sur le ressentiment, sur la peur de l’étranger et sur la nostalgie d’un passé idéalisé »6.
- La politique de la peur. Les leaders populistes excellent dans la capacité de faire d’une émotion individuelle, la peur, un sentiment politique structurant. Ils parviennent à concentrer la peur diffuse en une peur orientée vers des cibles spécifiques : le migrant, l’Ecolo, l’intellectuel, l’étranger… Mais aussi la nature et l’environnement.
- Changer la peur en haine. « L’évangile populiste invite à passer du sentiment passif, replié sur lui-même, dépressif, qu’est la peur, au sentiment actif, expansif et euphorisant qu’est la haine ». (p84)
- Simplifier la vie moderne. Un article paru dans Le Monde du 22 novembre 2024, consacré au bon sens en politique, décrit très bien ce processus7. A la complexification (nécessaire) de la vie, complexification qui, faute d’être suffisamment expliquée, suscite un rejet, les acteurs populistes de droite et d’extrême droite opposent bon sens qu’ils·elles incarneraient.
La peur de la complexité inhérente à la modernité suscite une pensée profondément nostalgique, une pensée qui souhaite arrêter la modernité. En prenant les atours du bon sens, elle flatte l’intelligence des citoyens et leur capacité à reconnaître une réalité supposée évidente et universellement partagée – mais qui est en fait partielle et normative – et, surtout, elle les place sur un terrain connu, où leur raison et leur intuition vont avec comment le monde est fait. Au contraire de toute méthode cartésienne, l’usage du bon sens dans le discours politique contemporain est souvent rhétorique : il revient parfois à conférer à des sottises le statut d’évidences indubitables, ou à faire passer des préjugés pour des vérités. La référence au bon sens, pourtant, n’a pas seulement pour vertu politique de rendre le monde apparemment plus simple, plus intelligible : elle permet aussi de créer une division entre ceux qui en possèdent, et ceux qui n’en ont pas ; ceux qui se reconnaissent dans la vision du monde traditionnelle qu’elle dessine, et ceux qui ne s’y reconnaissent pas. Or, cette capacité à cliver présente, pour les figures conservatrices qui l’utilisent, plusieurs avantages. Puisque, grâce au bon sens, la réalité crève les yeux, tous ceux qui nient cette évidence – c’est-à-dire tous les porteurs de visions alternatives du monde – se trouvent en effet automatiquement relégués du côté de la bêtise, de l’incapacité, du fanatisme ou de la perversité. Ce que ces partis contre-révolutionnaires promettent, en se revendiquant du côté du bon sens, c’est bien une sorte d’échappatoire au genre de politique inauguré avec la démocratie libérale : une politique fondée sur le débat, sur le pluralisme des idées, qui nous contraint à écouter.
« La démocratie est fragile parce que le droit de choisir est fondé sur le devoir de penser : un choix irrationnel n’est plus un choix libre. L’irrationnel, c’est de prendre le déni de la finitude (la mort individuelle, les limites planétaires, les lois scientifiques) pour une marque de liberté. »
« L’élection leaders néofascistes entre dans le cadre historique de ce que Nietzsche appelait le « nihilisme », défini par l’émergence du ressentiment comme ultime passion collective ».
La peur est contagieuse, nous dit, en conclusion de son ouvrage, Antonio Scurati, mais l’espoir l’est aussi ! La lucidité est indispensable, l’action et l’engagement de même. La sauvegarde de nos démocraties est à ce prix.
Le RN, parti néofascite en voie de normalisation, et le climat
Un article du Monde des dimanche 24 et lundi 25 novembre 2024 dont le titre est L’inaction climatique, la ligne assumée du RN, illustre le rapport au climat d’un parti néofascite, le Rassemblement National (RN)8. Le sous-titre de l’article : « Le parti s’oppose à toutes les mesures contre le réchauffement de la planète pour « coller » à l’électorat (cf le point « mener en suivant » de Scurati).
Notons qu’une enquête dont les résultats sont parus sur le site du Monde ce lundi 25 novembre 20249, indique que pour la première fois depuis sa création, il y a plus de gens qui considèrent que ce parti ne représente pas un danger pour la démocratie (51%) que l’inverse (38%). La normalisation est en cours.
Je reprends ici, en vrac, les citations sur le sujet « climat » de différentes personnalités du RN.
• L’écologie mondiale crée de nouveaux produits financiers pas forcément heureux, qui circulent à travers la planète et aboutissent dans des systèmes obscurs sans que leur utilité soit vérifiée (à propos du fonds d’aide à l’adaptation des pays émergents).
• Un fond philosophique technophobe et hostile au développement économique sous-tend l’ensemble des politiques environnementales.
• Le réchauffement est incontestable mais la part de l’homme n’est pas très clairement déterminée : le GIEC lui-même ignore ce qui relève de l’anthropique et ce qui relève des cycles.
• L’actualité politique a été tellement dense que cela [des textes relatifs aux mesures pour lutter contre les dérèglements climatiques] n’a pas été notre priorité. Nous ne l’oublions pas pour autant, mais entre urgence climatique et détresse politique et économique, nous priorisons la seconde.
• Je (Jordan Bardella) suis en faveur d’un assouplissement des critères « zéro artificialisation nette » parce qu’aujourd’hui, on ne peut plus louer. L’écologie, c’est bien mais si demain on ne peut plus se déplacer, qu’on ne peut plus prendre l’avion, qu’on ne peut plus construire parce qu’il y a une petite plante verte à côté qu’il faut sauvegarder, eh bien c’est très beau mais on sera tous morts.
Une de ses conseillères, sur le même sujet : Certaines extensions de zones commerciales dans les grandes métropoles n’ont aucun sens, mais certaines villes moyennes ont besoin d’un sursaut économique. Il ne faut pas mettre en concurrence la nature et le développement humain. Entre les inquiétudes climatiques et le quotidien des Français, notre hiérarchie est claire.
• Stop à l’écologie punitive qui taxe, interdit et culpabilise (l’écologie punitive fut un pilier dans la campagne des élections européennes). Pour nos électeurs, l’écologie est un repoussoir. Le discours se résume à taper sur les écolos, ce qui marche très bien vis-à-vis des entrepreneurs. (…)
• Nous avons atteint un palier quasi incompressible en matière d’émission de CO2 dans le parc résidentiel français, déjà largement décarboné (ce qui est bien sûr faux NDLR). Bien avant les effets du réchauffement climatique, les Français et notre économie mourront asphyxiés par des taxes et contraintes.
• L’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) est une agence qui se fait souvent la courroie de transmission d’une idéologie faussement écologique. Elle soutient également une pléthore de projets dont l’utilité réelle paraît quelque peu obscure, comme l’adaptation au changement climatique.
Voilà qui illustre parfaitement la rhétorique populiste d’un parti néofascite qui a dominé les élections européennes de 2024 en France.
« Les partis radicaux populistes sont très unis dans leurs positions sur le changement climatique, la migration et l’élargissement10« .
Crédit image d’illustration : Adobe Stock
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- Italie Giorgia Meloni, nouvelle force pivot de l’Union européenne, Silvia Benedetti, Le Soir, 27/11/2024,p.7
- Les habits neufs du fascisme, Stéphane Foucart, Le Monde, Planète, 17 novembre 2024, publié sur le site internet du Monde : https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/11/17/tout-semble-en-place-pour-une-reinvention-du-fascisme-autour-de-la-question-environnementale_6397988_3232.html
- Discours prononcé le 25 avril 1995 à l’université de Columbia, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la libération de l’Europe. Discours publié sous le titre Reconnaître le fascisme, dès 1997.
- Antonio Scurati, La politique de la peur, Manifeste contre le populisme et pour la démocratie, Les Arènes, Paris, septembre 2024, p. 30.
- Antonio Scurati : « voir le fascisme de l’intérieur, voir son abîme en nous », interview de Stéfanie Prezioso, AOC ; 19 octobre 2024, https://aoc.media/entretien/2024/10/18/antonio-scurati-voir-le-fascisme-de-linterieur-voir-son-abime-en-nous/
- « La politique de la peur” : manifeste contre la démocratie illibérale, Mare Nostrum, 13 septembre 2024, https://marenostrum.pm/la-politique-de-la-peur-manifeste-contre-la-democratie-illiberale/
- Le bon sens en politique, un contresens démocratique, Marion Dupont, Le Monde, Idées, 22 novembre 2024, p.24 25. J’ai repris librement des citations de Sophia Rosenfeld, autrice du Sens commun. Histoire d’une idée politique, Presse universitaires de Rennes, 2014.
- L’inaction climatique, la ligne assumée du RN, Clément Guillou, Le Monde, 24-25/11/2024, p.10.
- Les idées du RN s’installent dans l’opinion mais le doute grandit sur sa capacité à gouverner, Clément Guillou, Le Monde,25/11/2024, https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/11/25/les-idees-du-rn-s-installent-dans-l-opinion-mais-le-doute-grandit-sur-sa-capacite-a-gouverner_6412870_823448.html
- The populist radical right in the new European parliament, https://www.populismstudies.org/the-populist-radical-right-in-the-new-european-parliament/