Ôtons les lunettes qui brouillent le débat environnemental

Nous possédons tous des affinités et des aversions face à certains types de discours, indépendamment de la validité de leur contenu. Certains rejetteront catégoriquement tout catastrophisme, indépendamment de la gravité de la situation, alors que d'autres s'y complairont, même quand objectivement « il n'y a pas le feu au lac ». Tout comme un sombre pessimiste peut être aveugle aux bienfaits qui l'entourent – même dans le plus délicieux des endroits –, un optimiste radical ne verra dans le monde que des raisons de renforcer cet optimisme – même assis au milieu des cadavres. Plus que par les faits, notre perception du monde est influencée par nos affinités et nos aversions mentales. Penchons nous sur certains de ces réflexes mentaux qui jugent les discours sur base de leur forme et non de leur fond.

La saga du Cora d’Estaimpuis

Il s'appelait Excelsius. Il s'est appelé Cora-Botanique. Aujourd'hui, c'est Mozaïk. Le projet de centre commercial de Quevaucamps sort des limbes où l'avaient envoyé trois décisions du Conseil d’État ! Retour sur un dossier fumant. Pour nous accompagner dans ce flashback, Jean-François Pontégnie et Sylvia Vannesche, de notre association Eco-Vie de Mouscron, ont accepté de raconter à leur manière la saga du Cora. Depuis seize ans, Eco-Vie a été aux premières loges, mais elle ne s'est jamais contentée de se tordre les mains comme un spectateur apeuré.

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