Tout baigne entre les pays de la Meuse

Les pays qui se partagent le bassin hydrographique de la Meuse se sont retrouvés à Bonn le 22 décembre dernier.

La configuration du bassin veut que les francophones (France, Région wallonne) occupent l’amont et les néerlandophones (Région flamande et Pays-Bas) l’aval. La partie aval dépend d’une eau dont elle ne maîtrise ni la qualité, ni les quantités.
Pollution, inondations et manque d’eau sont des craintes réelles nourries par les bien nommés Pays-Bas.

Cette situation a donné lieu au cours des années précédentes à des prises de bec lors des réunions plénières annuelles. Or cette année à Bonn, les projets de décisions sont passés comme lettre à la poste. Mieux encore, le projet « Stockage à la source » cher aux environnementalistes a reçu un accueil favorable et une ouverture spéciale de la Région wallonne.

La directive européenne 2000/60/CE y est pour quelque chose car elle impose un cadre pour arriver à l’objectif du bon état écologique des eaux en 2015, pour tous les pays, en aval et en amont.

Site de la Commission internationale de la Meuse : www.cipm-icbm.be