La Wallonie s’apprête à voter un décret qui permettra l’implantation et le soutien à une nouvelle unité centralisé de biomasse solide – vraisemblablement des pellets importés des États-Unis ou du Canada – pour produire de l’électricité. Nous estimons que ce projet devrait être revu et redimensionné à la baisse, tant pour des raisons économiques que environnementales. Les énergies éolienne et solaire, ainsi que la petite biomasse, présentent de meilleurs atouts pour la Wallonie.
Urgence. Passés le soulagement et la satisfaction légitime du 12 décembre dernier, lorsque Laurent Fabius officialisa l'Accord mondial de Paris d'un petit coup de marteau, il faut maintenant concrétiser. Urgence. Chaque année, chaque mois, chaque semaine qui passent voient se réduire, à une vitesse que trop peu semblent encore réaliser, les possibilités de préserver une planète viable pour notre humanité. Urgence. Mais comment faire ? Prendre de bonnes décisions en ce début 2016 permettrait de préserver nos meilleures chances restantes, tandis qu'en prendre de mauvaises ruinerait nos meilleurs espoirs.
Le développement économique, capitaliste et mondialisé, est-il compatible avec la protection de la planète et la préservation d’un cadre de vie sain, pour les humains et l’ensemble du monde vivant ? Voici une question cruciale, centrale, tant pour les défenseurs de l’environnement que pour les promoteurs de la croissance économique. Petit tour de cette question qui fait débat.
L'accord obtenu à Paris à l'issue de la COP21 mentionne l’objectif ambitieux de limiter les températures à 1,5 °C de réchauffement. Le chemin pour y arriver reste cependant largement à tracer, avec la nécessité de renforcer rapidement les mesures et politiques prises au niveau national. La réduction du grand écart entre la trajectoire actuelle, de plus de 3 °C, et l’ambition affichée devra être le grand chantier des années qui viennent. Nous nous penchons dans cet article sur le calendrier et la méthode adoptés à Paris pour tenter de combler cet écart.