L'analyse médiatique des négociations climatiques se focalise souvent sur les positions des pays qui négocient. Mais dans bien des cas, les positions nationales sont influencées par des groupes d'intérêts. Les autorités publiques belges, notamment, ont l'habitude de consulter une série d'acteurs représentant des intérêts divers en matière de politique climatique : syndicats, fédérations d'entreprises, ONG environnementales et de solidarité internationale, etc. Le poids politique de ces acteurs varie fortement. Et leurs positions actuelles font apparaître certaines lignes de fracture.
Une superproduction qui réunit Harrison Ford, Arnold Schwarzenegger, Matt Damon, Jessica Alba, Don Cheadle et bien d'autres sur les enjeux liés aux changements climatiques, voilà un événement significatif pour tous ceux qui se préoccupent de notre environnement. La série documentaire « Years of Living Dangeroulsy » diffusée en première d'avril à juin 2014 par la chaîne américaine Showtime fait déjà figure de référence en matière de communication sur les changements climatiques, au point d'avoir décroché un Emmy Award dans la catégorie « Outstanding Nonfiction Serie ».
En matière d'énergie, la première recommandation est de réduire la consommation. « La meilleure énergie est celle qu'on ne consomme pas », a-t-on coutume de dire. Bien conscient de ce principe, j'ai toujours essayé – avec plus ou moins d'application – de modérer ma consommation d'électricité et d'en limiter les gaspillages. Je me suis pourtant récemment rendu compte que j'avais encore une marge très appréciable pour améliorer les choses, et que cela pouvait se faire en peu de temps, sans frais, ni perte de confort. Comment ? En s'attaquant sérieusement aux appareils en veille et aux multiples transformateurs qui ont envahi notre quotidien ces dernières années.
Selon plusieurs experts, le rôle de l'énergie est insuffisamment pris en compte dans les théories économiques. Une lecture énergétique de l'évolution de l'économie ces dernières décennies s'avère pour le moins éclairante sur les causes de la stagnation de la croissance. Et ne laisse pas beaucoup d'illusions sur les possibilités de sortir du marasme actuel en cherchant à rétablir la croissance à tout prix.