De la complexité de la gestion des passages à niveau

Pour les utilisateurs du train, le chemin de fer est avant tout un instrument de connexion. Lignes, haltes et services ferroviaires constituent un réseau de transport qui permet de se déplacer à travers un territoire. Pour ces mêmes personnes, quand elles sont à pied, à vélo ou en voiture, et pour les autres qui n’utilisent pas le train, le rail est souvent un obstacle à franchir, potentiellement dangereux. Mais les voies de chemin de fer sont aussi une coupure pour les voyageurs ferroviaires eux-mêmes, quand il s’agit par exemple de passer d’un quai à l’autre ou de se rendre dans des quartiers situés de l’autre côté de la gare. Petit aperçu de ces situations et des solutions existantes (volet 1).

Et si les opérateurs de transports publics, et leurs autorités de tutelle, s’intéressaient davantage aux piétons ?

Avant et après son voyage, l’utilisateur des transports publics est nécessairement un piéton. Et ces piétons qui montent et descendent d’un bus ou d’un train, ceux qui attendent une correspondance ou ceux qui accompagnent ces voyageurs, créent des flux parfois denses et des files parfois longues, vu le nombre croissant d’utilisateurs des transports publics. En découlent des questions de sécurité, de convivialité, d’accessibilité et de performance des transports publics. Petite leçon sur l’hydraulique des personnes.

Réseau routier wallon : après l’exubérance et l’insouciance, la sagesse ? (2/2)

Volonté d’accroître le réseau, insuffisance des budgets d’entretien et de sécurisation et manque de rigueur dans la gestion des travaux ont, durant des décennies, généré une détérioration du patrimoine routier wallon. La politique d’accroissement du réseau, intimement liée à un aménagement du territoire faisant fi des questions de mobilité et d’accessibilité, a également nuit à l’instauration d’un système de mobilité plus durable. Aujourd’hui, les signes d’une réorientation des pratiques se font sentir même si les « vieux démons » ne sont pas encore tout à fait morts. Analyse.

Fin du contenu

Aucune page supplémentaire à charger