Voyages d’affaires : voler moins, travailler mieux

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En Belgique, parmi les personnes qui voyagent actuellement pour affaires, plus de trois sur cinq prennent moins l’avion qu’avant la pandémie. Avec de nombreux effets positifs sur le plan professionnel comme sur le plan privé. Il est donc possible autant que souhaitable de faire mieux avec moins (de vols).

Quel est l’impact de la pandémie sur les business trips en avion ? Les évolutions observées sont-elles bénéfiques ou non ? Qu’en pensent les employé.e.s ? Que recommandent-ils.elles aux entreprises ? Pour le savoir, la fédération européenne Transport & Environment (T&E) a, dans le cadre de la campagne « Travel Smart », chargé Ipsos de réaliser un sondage dans plusieurs pays européens, dont la Belgique. Pour participer à l’enquête, les personnes interrogées devaient être employées à temps plein dans une organisation comptant au moins 50 salariés et être âgées de 18 à 74 ans. Les enseignements principaux et la méthodologie suivie sont détaillés (en anglais) à cette adresse.

La majorité des adultes travaillant dans de grandes entreprises ne voyagent pas pour des raisons professionnelles.  Parmi ceux qui sont considérés comme des voyageurs d’affaires (ayant voyagé avant la pandémie de COVID ou voyageant actuellement), la plupart voyagent moins en avion qu’avant la pandémie de COVID (62% des voyageurs d’affaires, figure 1).

Cette diminution du recours à l’avion a, selon les employé.e.s concerné.e.s, produit des impacts positifs sur leur équilibre vie privée/vie professionnelles (64%), sur leur santé (60%), sur leur productivité (58%), sur leur motivation au travail (56%) – et sur leur empreinte écologique (66%).

L’option préférée des employé.e.s : les changements de comportement

L’enquête révèle qu’une forte majorité des personnes interrogées estime que les entreprises doivent jouer un rôle important dans la lutte contre le changement climatique, notamment en fixant des objectifs et en adoptant des politiques visant à réduire les niveaux d’utilisation de l’avion par les entreprises.

Face à une série d’options visant à réduire l’impact environnemental des voyages en avion, les adultes employés dans les grandes entreprises choisissent de préférence celles relatives à des changements de comportement plutôt que celles centrées sur la technologie (carburants « durables ») ou à la compensation carbone (figure 2).

Enfin, seul un quart d’entre eux estime que les employé.e.s jouent un rôle extrêmement ou très important lorsqu’il s’agit de modifier la politique de voyage d’une entreprise. La balle est donc clairement dans le camp des employeurs…

Figure 1
Figure 2

Crédit photo d’illustration : @Adobe Stock

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