La présente analyse entend formuler des recommandations qui gardent le cap sur ce qu’il nous est possible de faire, allant de ce sur quoi nous n’avons qu’une emprise très limitée (la météo), vers le plus tangible et le plus opérationnel (l’urbanisme, l’aménagement du territoire). Elle veut rendre hommage aux citoyen·nes qui ont eu à subir de plein fouet les événements de juillet 2021 et leurs conséquences. Elle veut aussi soutenir le travail de celles et ceux qui, dans toute la région, continuent à sensibiliser à la gravité de la situation, alors que beaucoup de gens préfèrent oublier, surtout s’il ne leur est rien arrivé.
Les facteurs « météo », « milieu » et « artificialisation » affectent directement la vulnérabilité de notre territoire et de ses occupant·es. Ils interagissent constamment, l’un causant l’autre qui aggrave le premier, et ainsi de suite. Ignorer cet aspect fondamental conduit à faire empirer ce que l’on croit atténuer. Vouloir à tout prix que la nature et les phénomènes se plient à une logique de succession et de causalité à sens unique est non seulement illusoire, simpliste mais surtout dangereux dans la gestion du territoire et de la sécurité de la population.
Il est temps de nous organiser mieux pour faire face aux dérèglements climatiques.
Il est temps de MENAGER notre territoire.
L’analyse de Canopea s’organise comme suit :
TABLE DES MATIÈRES
Introduction
Un épisode météorologique qui entraîne une catastrophe humaine et matérielle de grande ampleur
Des conditions particulières : le terrain
Où reconstruire, et comment ?
Conclusion
Documents de référence
Toute l’intelligence du Monde ne suffira pas à prévoir les catastrophes.
Toute la bonté du Monde ne suffira pas à réparer les conséquences physiques et morales des catastrophes.
Mais nous devons, à tout le moins, tenter de les prévenir.
Le ménagement du territoire est là pour nous y aider.
Nous espérons que la présente analyse critique pourra éclairer les décisions politiques et renseigner les citoyen.nes en quête de réponses.
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