Les wallons, de mauvais poêles ?

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C’est l’hiver. Qui n’aime pas se lover au coin d’un feu de bois à la chaleur et l’odeur si caractéristiques ? Ce que l’on sait moins, c’est que dans de nombreux cas, les installations de chauffage domestique ont un impact sur notre santé et que les systèmes de chauffage au bois sont les principaux responsables des émissions locales du secteur résidentiel. Pour les particules fines (PM2.5 et PM10), le secteur résidentiel est responsable, respectivement, de 48 % et 31 % des émissions totales en Wallonie. Voyons cela de plus près…

Dans cet article, nous allons tenter de voir dans quelle mesure le chauffage au bois est un mode de chauffage anecdotique ou conséquent à l’échelle de la Wallonie. Au-delà de son utilisation à travers le territoire, nous analyserons également l’enjeu sanitaire qui se cache derrière le chauffage au bois. Nous verrons que dans certaines conditions, ce compagnon chaleureux peut vite s’avérer nocif pour notre santé. Heureusement, des pistes de solution existent et nous vous les partageons !

« Le chauffage au bois en wallonie, c’est peanuts, non ? »

La consommation énergétique wallonne se divise en plusieurs secteurs. Le graphique ci-dessous reprend la répartition de la consommation en 2019, période non-biaisée par l’épisode COVID et le confinement à domicile. Comme nous pouvons le voir, le secteur résidentiel consomme un quart de la quantité d’énergie totale consommée en Wallonie.

Figure 2: Consommation finale d’énergie en Wallonie (2019) – Source : Energie Wallonie

Une autre donnée intéressante est reprise dans le graphique suivant. Il s’agit de l’évolution de la répartition des logements wallons selon le principal mode de chauffage utilisé1. On y voit très clairement que la part de ménages se chauffant principalement au bois est non seulement constante mais surtout très faible (2 à 3%) par rapport aux autres modes de chauffage.

Source : Graphique produit par Canopea sur base des données de Statbel (RGPL et ESE) et des estimations de ICEDD (2019)

Attention néanmoins : cette donnée n’informe pas quant à la part des ménages disposant d’un chauffage au bois en parallèle de leur mode de chauffage principal. Le même rapport2, estime que 406 000 logements wallons sont équipés d’un chauffage à bois comme chauffage d’appoint, soit 26% des ménages.

Comme nous pouvons le voir, l’estimation de l’importance du chauffage au bois en Wallonie varie fortement selon qu’on l’approche par le nombre de logements se chauffant principalement au bois ou plutôt par la part que le bois occupe dans la consommation énergétique totale des ménages.

Parmi les données à disposition pour se faire une meilleure idée de la situation en termes de zones géographiques, une enquête de 2015 avait mis en avant que la ressource bois représentait en moyenne 13,8% des vecteurs énergétiques utilisés à l’échelle des ménages pour le chauffage parmi le mazout, le gaz naturel, l’électricité (en termes de kWh consommés)…3. L’enquête mettait également en avant que le bois est principalement utilisé dans les zones rurales. Les détails sont repris dans la carte ci-dessous.

Une autre enquête, plus récente (2019), portait sur les modes de chauffage au bois et au charbon en Wallonie4. La figure suivante reprend la répartition des répondants selon la source d’énergie principale qu’ils utilisent pour chauffer leur habitation. Comme nous pouvons le voir, parmi les 2000 personnes interrogées, 10% utilisent principalement du bois pour chauffer leur habitation, 2 % utilisent du charbon, 88% utilisent quant à eux une autre source d’énergie. C’est donc plus que les 3 % annoncés dans le graphique présenté ci-dessus dans les estimations de l’ICEDD pour 2019.

Figure 3: Proportion des personnes interrogées selon la source d’énergie principale utilisée pour le chauffage. – Graphique Canopea – Source : DEDICATED (2019)

Si on s’intéresse maintenant à la part de ménages utilisant du bois pour chauffer leur habitation parmi d’autres sources d’énergie on remarque que 22% des ménages utilisent du bois pour subvenir partiellement ou totalement à leurs besoins de chauffage. Assez proche donc des 26% annoncés précédemment (rapport ICEDD 2019).

Le sondage s’intéressait également aux disparités entre provinces quant à l’utilisation du bois et du charbon comme source de chauffage principale ou secondaire. Comme la carte présentée un peu plus tôt le renseignait, ce sont dans les provinces luxembourgeoise et namuroise que le bois est davantage utilisé comme ressource énergétique que sur le reste du territoire.

BoisCharbonAutre
Brabant-Wallon17%2%81%
Hainaut19%3%77%
Liège20%2%79%
Luxembourg32%2%66%
Namur26%2%72%
Tableau 1: Répartition de l’utilisation du bois et du charbon de chauffage sur les cinq provinces (Source : Sondage Dedicated 2019)

Le sondage donne également quelques informations utiles quant aux types d’installations de chauffage utilisées sur le territoire wallon. Pour l’ensemble des répondants se chauffant au bois et/ou charbon, la majorité possède un poêle à bois (28,7%), un poêle à pellet autonome (28,1%) ou un appareil encastrable au bois (22,1%). Les feux ouverts, les plus nocifs en termes d’émissions de particules fines, ne représentent que 4,1% installations.

Les différentes données disponibles pour la Wallonie permettent de conclure que, même si peu de ménages se chauffent principalement au bois (3 à 10 % des ménages), il n’en demeure pas moins que près d’un ménage wallon sur 4 dispose d’une installation de chauffage au bois en tant que mode de chauffage principal ou secondaire (22% à 26%). Cette proportion est néanmoins plus importante pour la province du Luxembourg où il s’agit d’un tiers des ménages.

Nous venons de voir l’ampleur de l’utilisation du chauffage au bois en Wallonie. Penchons-nous maintenant sur l’enjeu sanitaire.

Allumer une cigarette, brûler une bûche, même combat ?

En Europe, une étude de 2015 estime que, chaque année, minimum 40.000 décès prématurés peuvent être imputés à l’impact sanitaire du chauffage à bois.

Dernièrement, Canopea synthétisait une étude épidémiologique américaine soulignant le risque accru de développer un cancer du poumon pour les personnes se chauffant au bois5. Le constat semble sans appel, on observe 68% de cancers du poumon en plus pour une population se chauffant au bois minimum 30 jours par an que pour une population ne se chauffant régulièrement au bois (fumeurs et non-fumeurs confondus). Les responsables de cette occurrence accrue sont les substances contenues dans la fumée de combustion du bois connues ou soupçonnées de provoquer le cancer du poumon (particules fines, benzène, 1,3-butadiène, hydrocarbures aromatiques polycycliques et autres polluants dangereux).

« On observe 68% de cancers du poumon en plus pour une population se chauffant au bois minimum 30 jours par an que pour une population ne se chauffant jamais au bois »

Noé Lecocq, Canopea, « Se chauffer au bois augmente les risques de cancer du poumon », Novembre 2023

Pour rappel, le cancer du poumon est la troisième cause de mortalité en Wallonie. La carte ci-dessous représente, par province, la proportion de belges touchés par un cancer du système respiratoire (poumon, bronche, trachée). En termes de proportion de la population impactée, la Flandre est moins sujette au cancer du poumon que la Wallonie. Cela pourrait être être expliqué, en partie, par le fait que la Flandre compte moins de fumeurs (21%) que la Wallonie (27%).Mais qui sait, peut-être également parce que la Flandre compte moins d’installations de chauffage à bois qu’en Wallonie ?

Figure 4: Proportion de belges touchés par un cancer du système respiratoire (poumon, bronche, trachée) – (nombre /100 000 habitants – standardisation du taux de mortalité par l’âge) – Source: Sciensano (2019)

Une autre observation qu’il serait intéressant de creuser concerne la disparité entre provinces wallonnes par rapport aux corrélations existantes entre le nombre de fumeurs et le taux de cancers du poumon. Comme l’illustre la carte ci-dessous, le taux de cancer du système respiratoire (poumon, bronche, trachée) est plus important en province de Liège et de Namur que dans les autres provinces wallonnes. Or, si l’on regarde le taux de fumeurs par Province, on remarque que Namur compte proportionnellement moins de fumeurs que les provinces du Hainaut, du Luxembourg et du Brabant Wallon. Comment expliquer cette différence ?

2004200820132018
Brabant wallon25,3%24,8%23,4%18%
Hainaut28,4%25,3%24,2%18,8%
Liège26%25,318,5%20,2%
Luxembourg27,7%20,219,7%18%
Namur19,9%19,922,1%15,3%
Tableau 2:Evolution du taux de fumeurs quotidiens au sein de la population wallonne – Source : Sciensano – HISIA

La question mérite d’être posée au vu du dernier rapport dédié à la qualité de l’air en Wallonie. Au-delà des émissions de composés organiques volatiles (COV) et hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) le chauffage au bois est également responsable d’une pollution massive de particules fines (PM2.5, PM10).

Outre le risque accru de développer un cancer des poumons, l’émission de ces particules fines contribue au développement de6:

  • Maladies cardiaques et vasculaires
  • Maladies pulmonaires obstructives chroniques
  • Impacts sur le système reproducteur
  • Impacts sur le système nerveux central

« La fumée dégagée par ce type de combustion équivaut à du tabagisme passif intensif, surtout avec les feux ouverts, mais aussi avec les anciens poêles à bûches et à pellets. Ceux-ci contaminent significativement l’air respiré à l’intérieur des habitations, mais pas seulement. Ce qui sort des cheminées est aussi respiré par les voisins. »

18/01/2023, RTBF, #Investigation : le pellet, un combustible pas si parfait

La carte ci-dessous illustre les portions du territoire wallon pour lesquelles les concentrations moyennes annuelles de particules fines (PM2,5) dépassent le seuil (OMS) au-dessus duquel nous sommes exposés à des risques sanitaires. Si le trafic routier est responsable des hotspots de pollution en milieu urbain, le seuil sanitaire est également dépassé en milieu rural là où le trafic est relativement négligeable. A qui la faute ?

Figure 5: Concentrations moyennes de PM2,5 en Wallonie (Atmostreet 2022) – Source : AWAC

Les principales sources d’émissions de PM2,5 en Wallonie (particules primaires) proviennent du7 :

  • Du résidentiel (45%) dont 81,1% proviennent du chauffage au bois (et 5,8% du chauffage au charbon).

NB : Pour les PM10, le secteur résidentiel était le 2ème secteur le plus émetteur (29 % des émissions wallonnes)

  • De l’industrie (22%)
  • Du transport routier (17%) dont environ 70% sont émis par l’abrasion des routes, l’usure des freins et des pneus (voir à ce sujet l’article dédié de Canopea : « Jusqu’à l’usure »).

TOUS TYPES D’INSTALLATIONS CONFONDUES, LE CHAUFFAGE AU BOIS EST RESPONSABLE DE PLUS D’UN TIERS (36.5%) DES ÉMISSIONS DE PARTICULES FINES (PM2,5) EN WALLONIE.

Au cours de ces vingt dernières années, les émissions de PM2,5 ont fortement diminué, particulièrement dans le secteur industriel et des transports. Au niveau industriel, cela peut s’expliquer par l’imposition de normes plus strictes ainsi que la fermeture de certaines industries. Au niveau des transports, la diminution s’explique principalement par des normes EURO plus strictes. Il faut également noter que les nouveaux systèmes de chauffage au bois sont plus performants que leurs prédécesseurs et limitent ainsi la pollution de PM2.5 résultant d’une combustion incomplète.

Votre feu ouvert, mieux vaut le fermer

Tentons maintenant de nuancer la dangerosité des différentes installations de chauffage à bois. Nous souhaitons ici mettre en avant quelques données permettant de comparer les types de chauffage en termes d’émissions de polluants.

Comme nous pouvons le voir sur le graphique ci-dessous8, c’est le feu ouvert qui émet le plus de particules fines. Non seulement ce mode de chauffage est extrêmement nocif pour la qualité de l’air que nous respirons, mais en plus il peut même avoir tendance à refroidir la pièce9 ! Ce type d’installation est donc à bannir, tant pour ces impacts sanitaires que pour son inefficacité et ineptie énergétique qu’il constitue.

« BRÛLER 4 BÛCHES DANS UNE CHEMINÉE OUVERTE GÉNÈRE L’ÉQUIVALENT EN PARTICULES FINES DE 3 100 KM PARCOURUS AVEC UN VIEUX DIESEL (DES ANNÉES 90) »

2023, ADEME, « Rénovation – Adopter le chauffage au bois »

Sur le podium des mauvais élèves, on retrouve en 2ème et 3ème position les poêles et chaudières à bois conventionnels (ancienne génération).

Pour les poêles à bois, la mise en œuvre du label Ecodesign (Ecolabel) au niveau européen en 202210 permet maintenant de trouver des modèles dont les émissions de particules fines  sont 88% inférieures à leurs prédécesseurs.

Les poêles et chaudières à pellets émettent quant à eux nettement moins de particules fines que les autres modes de chauffage présents sur le marché.

« LE RENDEMENT MOYEN D’UNE CHEMINÉE OUVERTE EST DE 15 % : QUAND ON Y MET UNE BÛCHE, 85 % DE L’ÉNERGIE QU’ELLE FOURNIT EST PERDUE.»

2023, ADEME, « Rénovation – Adopter le chauffage au bois »

A noter également qu’au plus une installation est ancienne et mal entretenue, au plus elle sera potentiellement source de pollution11.

« POUR LA MÊME CHALEUR DÉGAGÉE, UN APPAREIL PERFORMANT BIEN UTILISÉ ÉMET JUSQU’À 10 X MOINS DE PARTICULES QU’UN VIEIL APPAREIL DE CHAUFFAGE (ANTERIEUR A 2002) OU FOYER OUVERT »

2023, ADEME, « Rénovation – Adopter le chauffage au bois »

La pompe à chaleur reste le mode de chauffage le moins émissif tant en termes de gaz à effet de serre qu’en polluants atmosphériques (particules fines, composés organiques volatiles, hydrocarbures aromatiques polycycliques, …).

Quels enjeux pour ce mode de chauffage chaleureux ?

Malgré l’utilisation croissante de bois de chauffage par les ménages au cours de ces dernières années, les émissions de particules fines du secteur résidentiel ont diminué entre 2000 et 2019 (- 40 % pour les PM10 et – 41 % pour les PM2,5). Cette diminution est notamment due à l’utilisation d’appareils de chauffage plus performants et répondant à des normes d’émissions plus strictes, à l’utilisation accrue de chaudières bois qui émettent moins de particules que les poêles à bois et à l’utilisation croissante de pellets, dont la combustion émet moins de particules que les buches.

Malgré cette diminution – qui est une bonne chose ! – les différents constats que nous avons dressés dans cet article laissent entendre que de nombreux défis sont encore à relever !

L’enquête Dedicated (2019) s’était penchée sur la volonté des ménages non-équipés d’un chauffage biomasse d’en installer un dans un futur proche. On apprend ainsi qu’un tiers des personnes non-équipées souhaitent acquérir un système de chauffage biomasse. Cette volonté se porte principalement vers l’installation d’un poêle à bois ou à pellets. De plus, 80% des détenteurs d’un chauffage à bois ne comptent ni changer/remplacer/retirer leur installations dans un futur proche (4 ans)12. Sans mesures politiques fortes et/ou campagnes de sensibilisation massives il ne faudra donc ni espérer un changement de comportement, ni un renouvellement des installations, dans les années à venir.

Il y a donc là un véritable enjeu d’encadrer/inciter au mieux ces citoyens afin qu’ils s’orientent vers les dispositifs les moins polluants possibles !

La même enquête mettait en avant qu’environ 2/3 des ménages ne connaissent pas les gestes à adopter et mécanismes à installer pour limiter l’impact de ces installations sur leur santé. On comprend directement l’enjeu sanitaire de sensibilisation destiné aux usagers de ce mode de chauffage.

Outre cet enjeu, il est également nécessaire d’avoir une meilleure visibilité sur la filière marchande du bois de chauffage ainsi que sur le parc d’installations des différents modes de chauffage en Wallonie.

Comme le souligne Valbiom, il s’agit d’une filière très opaque : « Les producteurs de bois-bûches sont très nombreux et exercent parfois leur activité en complément d’une autre activité liée à l’exploitation forestière. Nombreux sont les particuliers qui façonnent eux-mêmes leur bois de chauffage, certains en produisent même pour le revendre à proximité. Il est donc très difficile de récolter de l’information sur leur activité, qui représente pourtant une très grande part dans le chauffage domestique au bois.»13

Pour le parc d’installations de chauffage au bois, Valbiom précise qu’« il n’existe actuellement pas de recensement officiel ou de centralisation des unités de chauffage au bois pour les particuliers… Une connaissance précise de l’état des technologies installées permettrait d’estimer avec précision l’impact de politiques ciblées visant à favoriser l’installation de technologies modernes, plus performantes et plus propres.»14

Si certaines mesures peuvent facilement être déployées à l’échelle d’un ménage, il reste primordial que les politiques publiques accompagnent et favorisent l’adoption des bonnes pratiques précitées. Même s’il s’agit d’un folklore rural faisant partie de notre patrimoine culturel, il parait également nécessaire de remettre en question certains évènements culturels tels que les grands feux annonçant la fin de l’hiver. Si historiquement le Grand Feu s’avère être un rite de purification, destiné à éloigner le mal du village pendant l’année à venir, gardons en tête qu’il expose des publics fragiles (enfants, femmes enceintes, personnes victimes de problèmes respiratoires) à des pics de pollutions nocifs pour la santé. Il s’agit là aussi d’apporter un peu de cohérence entre une réglementation interdisant aux citoyens de brûler leurs déchets verts et un folklore pratiquant l’exact opposé.

D’ici là

Si nous souhaitons que le chauffage biomasse coche à la fois les objectifs climatiques et sanitaires, voici quelques recommandations que nous relayons :

  • Au niveau wallon, nous vous conseillons de jeter un œil sur la page internet du projet « La Maîtrise du feu ». Vous y trouverez de nombreuses informations utiles pour choisir du bois de qualité, stocker ce dernier dans des conditions optimales, adopter les bonnes pratiques à l’allumage, etc.
  • Les tutos de l’Ademe « Comment bien se chauffer au bois » sont également riches en enseignements utiles ;
  • Se chauffer avec du bois produit localement et issu d’exploitations certifiées afin que le bilan carbone se rapproche un maximum de la neutralité ;
  • Stocker votre bois dans un lieu bien ventilé et à l’abri de l’humidité ;
  • Bannir les feux ouverts des habitations ;
  • Entretenir régulièrement les poêles, chaudières et conduits d’évacuation ;
  • A défaut de se tourner vers des installations peu émissives telles que les pompes à chaleur, nous recommandons de remplacer par des modèles plus récents et performants les vieux poêles à bois et chaudières biomasse étant donné le caractère nocif de ces installations sur la santé tant des usagers que des riverains.

Crédit image d’illustration : Adobe Stock

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  1. 2022, ICEDD, Bilan énergétique de la Wallonie 2019 – Bilan du secteur domestique et équivalents, p.32
  2. 2022, ICEDD, Bilan énergétique de la Wallonie 2019 – Bilan du secteur domestique et équivalents, p.33
  3. AQUAWAL & CEHD, 2015. Étude sur les consommations résidentielles d’eau et d’énergie en Wallonie. Rapport final (Résumé).
  4. 2019, Dedicated, Etude sur les modes de chauffage au bois et au charbon en Wallonie (commandée par l’AWAC)
  5. Noé Lecocq, Canopea, « Se chauffer au bois augmente les risques de cancer du poumon », Novembre 2023
  6. Agence européenne pour l’environnement, Air pollution : how it affects our health
  7. Service public de Wallonie, État de l’environnement wallon
  8. Ces données sont tirées de deux bases de données européennes : EMEP/EEA air pollutant emission inventory guidebook 2019
  9. Campagne « La Maîtrise du feu », Bonnes pratiques
  10. Quelle énergie.fr, « La norme européenne Ecodesign 2022 »
  11. En Wallonie, les données du sondage Dedicated (2019) indiquent que l’ancienneté moyenne des appareils encastrables au bois est de 14 ans, de 11 ans pour les poêles à bois et de 4 ans pour les poêles à pellets.
  12. 2019, Dedicated, Op. Cit.
  13. Valbiom, Op. Cit
  14. Ibid.